Être une «witch», c’est comprendre la nature et l’honorer. Trop longtemps, il nous a été impossible de rendre hommage à la terre et à notre pouvoir créateur, par peur d’être accusés de sorcellerie. En 2023, un grand vent de changement s’est entamé. On peut maintenant se rassembler librement, se promener nue dans les champs et partager la médecine des plantes sans personne pour nous freiner. La Witcherie se veut un endroit pour rendre hommage à ceci, pour retisser les liens entre nos communautés et partager les connaissances intemporelles de notre terre sacrée.

Dès mon plus jeune âge, une grande partie de moi s'assumait pleinement à titre de sorcière. Parler avec les animaux, récolter des pierres et des plantes, méditer, faire des tisanes, étudier la médecine du corps humain et ses comportements, faire de la lecture de cartes divinatoires ou même encore organiser des cercles de partage est une seconde nature pour moi. J’ai donc honoré cette soif de savoir en rejoignant les rangs des bachelières en journalisme de l’UQAM en 2021, et en devenant officiellement naturothérapeute en 2022 pour pratiquer en toute légalité ma passion pour la nature.

 Mes ancêtres ont toujours été près de moi et je leur voue un grand respect puisque leur sang français, britannique et autochtone coule dans mes veines. Étant une descendante directe de la première femme de Salem à s’être fait accuser de sorcellerie (Margaret Ann Holland, 30 novembre 1669), je dédie cet espace à tous ceux et celles qui n’ont pu partager librement leur médecine. 

Avec amour,